Sept nouveaux saints proclamés par le pape Léon XIV, dont trois religieuses

Canonisation au Vatican: sept nouveaux saints annoncés

Lors de cette messe solennelle, qui a débuté à 10H30 sur la place Saint-Pierre au Vatican, sept personnes ont été canonisées, dont trois religieuses qui ont consacré leur vie aux pauvres et aux malades, ainsi que l’ancien prêtre sataniste Bartolo Longo.

Né en 1841, cet avocat italien avait goûté à la drogue, participé à des orgies rituelles et à des séances sataniques, avant d’embrasser la foi catholique et de fonder le sanctuaire pontifical de la Sainte Vierge du Rosaire de Pompéi.

Parmi les bienheureux canonisés figure également le premier saint natif de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le laïc Peter To Rot (1912-1945), exécuté par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que Ignazio Choukrallah Maloyan, évêque arménien et martyr tué en 1915 par les forces ottomanes pour avoir refusé de se convertir à l’islam.

A leurs côtés, le laïc vénézuélien José Gregorio Hernandez Cisneros (1864-1919), que le pape François avait qualifié de “médecin proche des plus faibles”, déjà vénéré dans son pays.

DEUX RELIGIEUSES ITALIENNES ET UNE VÉNÉZUÉLIENNE

Également originaire du Venezuela, Maria Carmen Elena Rendiles Martinez, religieuse née sans bras gauche, a surmonté son handicap pour fonder la Congrégation des Servantes de Jésus avant sa mort en 1977. Elle devient ainsi la première sainte du pays sud-américain.

Les religieuses italiennes canonisées sont Vincenza Maria Poloni, fondatrice au XIXe siècle de l’Institut des Sœurs de la Miséricorde de Vérone, qui soigne principalement les malades dans les hôpitaux, et Maria Troncatti (1883-1969), qui avait consacré sa vie à aider la population indigène en Équateur.

Il s’agit de la deuxième cérémonie de canonisation présidée par le pape américain depuis son élection à la tête de l’Église catholique le 8 mai.

En septembre, il a proclamé saints les Italiens Carlo Acutis — un adolescent surnommé “geek de Dieu” emporté par une leucémie à l’âge de 15 ans en 2006 — et Pier Giorgio Frassati, considéré comme un modèle de charité, décédé en 1925.

La canonisation, étape finale vers la sainteté dans l’Église catholique, succédant à la béatification, est le fruit d’un long processus et ne peut être approuvée que par le pape. Elle requiert trois conditions: être mort depuis au moins cinq ans, avoir mené une vie chrétienne exemplaire et avoir accompli au moins deux miracles.

afp/fgn

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