Réactions contrastées en Suisse après l’accord douanier avec les États‑Unis : Parmelin salué par certains et critiqué par d’autres
Contexte et enjeux de l’accord douanier Suisse‑États‑Unis
Des insinuations évoquant des cadeaux matériels ont été formulées par les Verts après les annonces du conseiller fédéral Guy Parmelin, suscitant des réactions contrastées. Selon le parti, l’accord douanier pourrait être perçu comme un traité de soumission, avec l’impression que l’élite économique et le Conseil fédéral se soumettent au président américain.
Le communiqué du parti rappelle que ces concessions auraient été obtenues « par des méthodes douteuses », et que des entreprises négocient « au nom de la Suisse » pour servir leurs propres intérêts, selon le texte publié.
Réactions des formations politiques
UDC
À l’UDC, le conseiller fédéral Parmelin est salué, même si l’accord prévoit des facilités d’importation de bovins américains qui pourraient peser sur les agriculteurs locaux. « Bien joué, Monsieur le conseiller fédéral Parmelin », affirme le parti. Il estime que l’accord garantit des emplois en Suisse et offre de meilleures conditions pour l’économie d’exportation.
PLR et Vert’libéraux
Le PLR adopte une tonalité mesurée: il met en avant que, grâce à des investissements privés estimés à 200 milliards de dollars, le président américain aurait accepté de réduire des droits de douane arbitraires sur des produits suisses. Le PLR félicite le Conseil fédéral pour ce « succès d’étape », tout en avertissant que l’heure n’est pas à l’euphorie.
Jürg Grossen, président des Vert’libéraux, rappelle que son parti défend depuis toujours le libre‑échange sans droits de douane et appelle à poursuivre cet objectif.
Parti socialiste
Du côté du PS, l’attitude est nuancée: on ne peut ni acquiescer ni se réjouir, selon les représentants. Le parti indique ne pas savoir ce qui a été promis en coulisses et souligne que ni la « Team Switzerland », ni le Conseil fédéral n’ont révélé les coûts pour la population et les pouvoirs publics.
