Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory Villemin, de nouveau mise en examen à Dijon
Âgée de 81 ans, Jacqueline Jacob a été mise en examen pour association de malfaiteurs, après environ une heure et demie d’interrogatoire à la cour d’appel de Dijon, selon l’un de ses avocats.
Cadre et portée de l’accusation
L association de malfaiteurs criminelle est entendue comme une entente entre plusieurs personnes en vue de préparer un crime, même si celui-ci n’est pas nécessairement commis ou s’il ne peut être démontré par des éléments probants.
Des soupçons liés à l’affaire Grégory Villemin
La grand-tante est soupçonnée d’être l’un des corbeaux – l’expertise évoque cinq individus – qui, pendant des années, auraient menacé la famille de Grégory Villemin.
Selon les juges enquêteurs, elle aurait aussi revendiqué le meurtre de Grégory Villemin, retrouvé noyé à l’âge de quatre ans dans la Vologne, le 16 octobre 1984.
Réaction de la défense et suite procédurale
La défense prévoit de faire appel de cette mise en examen sur la forme et sur le fond, estimant que le fait que Jacqueline Jacob soit sortie de la cour sans mesure coercitive ni contrôle judiciaire serait peu probant au regard de la procédure.
Un des avocats a rappelé qu’une expertise vocale antérieure avait indiqué que le corbeau serait un homme âgé entre 45 et 55 ans.
Rappel d’une procédure antérieure
La grand-tante avait déjà été mise en examen en 2017 pour enlèvement et séquestration suivie de mort, une mise en examen annulée en mai 2018 pour vice de forme dans le cadre de l’enquête relative à Grégory Villemin.
afp/hkr
