Fribourg : les prestations complémentaires pour les familles entrent en vigueur au 1er janvier
Présentation des prestations complémentaires pour les familles fribourgeoises
Les prestations complémentaires destinées aux familles aux revenus modestes et regroupant un ou plusieurs enfants entrent en vigueur à Fribourg à partir du 1er janvier. Elles ont été présentées par le conseiller d’État Philippe Demierre, chargé de la santé et des affaires sociales, lors d’une présentation du nouvel instrument en collaboration avec l’Etablissement cantonal des assurances sociales (ECAS).
Objectifs et cadre du dispositif
Ce dispositif vise en priorité à améliorer la situation des familles particulièrement exposées à la pauvreté et à prévenir les phénomènes de marginalisation en garantissant des conditions de vie décentes pour les enfants. 21 guichets familles ont été mis en place par les communes pour soutenir l’intégration sociale et professionnelle des familles concernées.
L’accompagnement proposé permet d’informer, de conseiller et d’orienter vers les aides et soutiens disponibles pour différents membres de la famille, et des mesures peuvent être mises en place pour améliorer les perspectives d’emploi et de revenu.
Bénéficiaires et portée financière
Les prestations font partie de la LPCFam et visent à éviter le recours à l’aide sociale, ou à permettre d’en sortir. Le texte, qui devrait bénéficier à 1500 familles, a été plébiscité par le peuple fribourgeois le 22 septembre 2024, avec 69,62 % de oui et un taux de participation de 43,15 %. Le oui avait même dépassé les 80 % dans le chef-lieu cantonal. Au Grand Conseil, la loi avait été avalisée le 8 février de la même année, par 90 voix pour, 10 contre et 2 abstentions.
Contexte et enjeux sociaux
La LPCFam répond à un besoin réel lié à l’évolution des risques sociaux, tels que le chômage de longue durée, le phénomène des « working poors » et la hausse des divorces.
Campagne d’information
Une campagne de sensibilisation est lancée sur les réseaux sociaux et des informations sont disponibles auprès des médecins, dans les structures de soins, les pharmacies, les services sociaux et les offices régionaux de placement (ORP). L’objectif est de toucher un maximum de personnes.
Note marginale: dans le cadre de l’actualité locale, le Conseil d’État fribourgeois s’est déclaré lundi opposé à l’initiative pour un salaire minimum.