Bilan initial positif pour la journée scolaire en continu MAE à Neuchâtel
Journée scolaire en continu MAE à Neuchâtel : premier bilan encourageant
Lors d’une conférence de presse vendredi matin, la Ville et le canton ont évoqué des débuts prometteurs du dispositif-pilote baptisé MAE, « Ma journée à l’école », inédit en Suisse romande.
Le concept et les modalités
Ce dispositif prévoit un accueil des élèves avant le début des cours, une pause de midi raccourcie passant d’abord à une heure, puis réajustée à 1 heure et 15 minutes, puis une aide aux devoirs et des activités sportives ou culturelles proposées après la fin de la journée. Il ouvre la possibilité d’une prise en charge complète de 6h45 à 18h45 et est dispensé sans condition d’inscription pour les élèves.
Plus de 400 élèves sont inscrits à cette offre, dispensée de manière inconditionnelle.
Des retours positifs et des effets bénéfiques
Michael Dey, co-responsable du projet, estime que les retours dessinent une vision commune et que les résultats seraient « hyper positifs ». Il souligne notamment la liberté de placement des enfants comme un point particulièrement apprécié, selon un panel de parents interrogés.
Nicole Baur, présidente du Conseil communal et membre des Verts, évoque elle aussi un bilan réjouissant: elle rappelle que le dispositif est perçu comme vertueux car il permet aux parents de travailler davantage s’ils le souhaitent et contribue aussi à la santé des enfants en leur offrant des repas de midi équilibrés, ce qui n’est pas toujours possible à la maison.
Coûts et expérimentation
Sur le plan financier, le projet représente un investissement de 750 000 francs pour le canton et 500 000 francs pour la Ville. Sur le terrain, il a nécessité le renforcement des effectifs et une adaptation du rythme au fil des retours, portant le coût total de l’accueil parascolaire pour la commune de Neuchâtel à 1,5 million de francs.
Durée, objectifs et déploiement futur
Le test est prévu jusqu’en juillet 2027. L’objectif est de répondre aux besoins importants des familles dans un contexte urbain comme Neuchâtel, tout en envisageant un modèle « évolutif » pour faciliter un déploiement plus large. D’ores et déjà, d’autres communes du canton suivent avec attention les résultats.