Tennis : Zverev remet en cause l’uniformité des surfaces et l’avantage supposé d’Alcaraz et Sinner à Shanghaï
Zverev conteste l’uniformité des surfaces et l’influence présumée sur Alcaraz et Sinner
Lors du Masters 1000 de Shanghaï, le numéro trois mondial Alexander Zverev a exprimé son malaise face à ce qu’il perçoit comme une uniformisation croissante des surfaces. Après avoir vaincu le Français Valentin Royer, il laisse entendre que certains directeurs de tournois privilégieraient systématiquement la réussite de Jannik Sinner et de Carlos Alcaraz, ce qui influencerait les choix de surfaces.
Cette position fait écho à des remarques rapportées de Roger Federer, qui avait évoqué le mois dernier, lors de la Laver Cup à San Francisco, une éventuelle modification des surfaces pour favoriser les deux jeunes talents. Selon l’ancien champion bâlois, la vitesse des courts et des balles serait quasiment identique d’une semaine à l’autre, permettant de gagner sur Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open avec une approche homogène.
Zverev affirme qu’un changement majeur s’est produit au cours de la dernière décennie: on ne pouvait pas imposer le même style de jeu sur gazon, dur et terre battue. Aujourd’hui, selon lui, il serait possible d’adopter des stratégies proches sur les trois surfaces, ce qui, souligne-t-il, manque de variété et limite l’originalité du jeu.
Du côté de Sinner, le No 2 mondial reconnaît une homogénéité croissante des vitesses de surface sur le circuit et précise qu’il reste «un joueur qui tente de s’adapter de la meilleure façon possible».
Réactions et enjeux pour le circuit
Le débat sur l’influence des surfaces et sur la diversité du jeu se poursuit, alimenté par ces prises de position et par les retours des figures historiques du tennis international.